Maison Wicka
Située en Vieille Ville de Delémont, la Maison Wicka a été construite au début du XVIIe siècle par Georges Girardin de Vicques, dit Wicka.
Acquise par la Bourgeoisie en 1972, elle a été entièrement rénovée en 1976. Les fenêtres jumelées de style gothique tardif sont ornées de moulures. Deux portails caractéristiques, sur la rue de la Constituante, sont datés de 1628 et 1684. Au nord, une petite cour est fermée par un mur, un bâtiment annexe et un portail à fronton brisé, provenant de la rue de Chêtre. A l'intérieur, un escalier de pierre en spirale donne accès aux étages.
En 2001, les bureaux ont été totalement changés et les murs intérieurs ont été repeints.
En 2003 et avec le soutien de l'Office cantonal de la Culture, la partie extérieure de la maison et les corridors intérieurs ont été rafraîchis. Les chaises Louis XIII de la salle du Conseil ont été refaites d'époque. L'acoustique de la salle voûtée et son éclairage ont été grandement améliorés pour y accueillir des concerts, expositions, conférences, etc.
Le premier étage est occupé par l'administration bourgeoise, le deuxième par un appartement. Au rez-de-chaussée, un ancien local voûté, servant de salle des Assemblées bourgeoises, est loué pour diverses circonstances. Le bureau de l'Assemblée constituante du canton du Jura a siégé à la maison Wicka de 1976 à 1978.
Wicka 2
L'ancienne grange à l'ouest de la Maison Wicka a été entièrement reconstruite en 1978, gardant le volume d'origine. Elle abrite la bibliothèque de la ville et trois petits appartements.
Locatifs de la rue des Herbages
En 1995, l'Assemblée bourgeoise votait un crédit pour la viabilisation du quartier de l'Estivage, la dernière zone à bâtir au haut du Cras-des-Fourches. En 1998, deux locatifs de 10 appartements chacun, sont construits par la Bourgeoisie au nord de la zone, en bordure de pâturage. Les vingt appartements de qualité sont occupés en location. La Bourgeoisie a tenu à utiliser le bois pour la construction. C'est ainsi que les dalles ont été construites en planches de bois clouées, servant de support à une couche de béton. Le bois reste apparent aux plafonds des appartements. A l'extérieur, les revêtements boisées ont été réalisés en bois rétifié.
Centrale de chauffage au bois
L'ensemble du lotissement de l'Estivage est chauffé par une centrale, alimentée en hiver par des copeaux de bois, et pendant la période estivale, par une chaudière à gaz. La chaufferie a été dimensionnée pour fournir environ 50 logements et 40 habitations, reliés par 600 m de conduites d'eau chaude (plus 600 m de conduite de retour). La chaudière à bois a une puissance nominale de 630 Kw, et la chaudière à gaz de 460 Kw.
Loge du Cras-des-Fourches
L'ancienne loge du pâturage est utilisée par les bûcherons de la Bourgeoisie comme atelier et dépôt de matériel. Une partie de l'écurie est louée pour abriter le bétail du pâturage. La maison de l'ancien berger a été mise en location comme maison d'habitation. C'est en 1990 que la Bourgeoisie a cessé de mettre ses pâturages à disposition pour du bétail d'estivage, et a loué les terres à différents agriculteurs.
Werkhaus ou Werkouse
Avant que la Loge du Cras-des-Fourches ne soit à disposition, les bûcherons avaient leur atelier en ville, à la rue du Marché-aux-Chevaux. On appelait cet atelier la Werkhouse, louée actuellement comme dépôt à une entreprise. (Il ne faut pas la confondre avec l'ancienne Werkouse de la ville qui a été attribuée à la municipalité lors de l'acte de Classification. Démolie, celle-ci était située au haut des escaliers de la cure actuelle).
Villa Moine
C'est une petite cabane au fond de la Combe de Mettembert, construite vers 1960 avec le bois de la Bourgeoisie par le bûcheron Brosy, actif dans les forêts de la Bourgeoisie. Elle est située en limite communale sur le territoire de Mettembert. La Commune de Mettembert l'a totalement reconstruite en 2004.
Poudrière du Bambois
Située dans le pâturage du Bambois, au bord de la route de la Haute-Borne, elle a été rachetée par la bourgeoisie en 1998. Son affectation est en discussion.