Sources d'eau : alimentation des fermes
Une source importante, dans le fond de la Combe de Mettembert, a été captée en 1985, suite aux indications du garde forestier d'alors, Marc Scherrer. Une station de pompage au bord du ruisseau repousse l'eau vers le réservoir situé, vers la ferme du Brunchenal-du-Milieu, 250 m plus haut. Dans un premier stade, l'eau ainsi captée a servi à l'alimentation des trois fermes des Brunchenal. Toutes les trois manquaient d'eau par saison sèche et la qualité laissait fortement à désirer. En 1997, la conduite fut prolongée jusqu'aux Vorbourg pour le restaurant, la chapelle et les deux domaines agricoles. La ferme de la Haute-Borne est alimentée par le réseau communal de Bourrignon, et une source particulière dessert le chalet des Amis de la Nature. La ferme de la Combe a également sa source privée, alors que les autres fermes sont alimentées par des réseaux communaux.
Sources d'eau : Les Bains de Bellerive
Captée dans les prés au bas du domaine du Deuxième Vorbourg, une source d'eau minérale fut utilisée au XIXe siècle pour le majestueux immeuble de l'Hôtel des Bains, abandonné en 1862.
Non loin de là, vers la carrière de Bellerive une source importante se déverse directement dans la Birse. Un projet de captage a été étudié par la Municipalité en 1990.
Carrières
Sous les anciens pâturages du Cras-des-Fourches, on a exploité quelques carrières de pierre calcaire. La carrière de la route de Bâle au bas de la pente est actuellement occupée par des magasins et l'Auberge de Jeunesse. Dans les gorges de Soyhières, l'ancienne carrière des Hallwyl, a été remblayée dans les années 1980 et reboisée pour être rendue à la forêt. En bas de pente, entre les deux domaines du Vorbourg, la carrière de Bellerive est également en phase de comblement. Des soins particuliers ont été pris pour sa préparation et seuls des matériaux de terrassement y sont déposés.
Actuellement, seule une petite carrière de groise est encore en exploitation pour les besoins propres de la bourgeoisie, spécialement pour l'entretien des chemins. Cette carrière se trouve en forêt au lieu dit Sous-Tairêche.
Mines de fer
On a exploité sur le territoire de Delémont de nombreuses poches de minerais de fer. Il est présent sous forme de pisolithes, affleurant en bas de pente au pied de la montagne, en grande profondeur au centre de la vallée (120 à 140 mètres). Entre ces deux extrêmes, dans la pente des puits de 20 ou 40 mètres ont été creusés. Toutes les mines ont été abandonnées après la guerre de 1939-1945. De temps à autre, un affaissement du terrain nous rappelle la présence de ces anciens puits.
Charbon de bois
De tous temps le bois des forêts a été utilisé pour la construction de meules à charbon. On trouve dans les terres agricoles de nombreuses places de charbonniers, gros replats arrondis de 10 mètres de diamètre environ. Le domaine de la Haute-Borne, par exemple, a été défriché vers 1700 par le fermier du Domont Philippe Masser après contrat avec la Bourgeoisie.
Décharge
Au milieu du XXe siècle, tous les déchets des habitants de la ville étaient transportés dans une combe sur le domaine du Deuxième-Vorbourg. Les déchets étaient simplement brûlés sur place produisant une fumée nauséabonde. La décharge est actuellement recouverte d'une couche de terre et est rendue à l'agriculture.
Ouvrages militaires
De nombreux ouvrages militaires ont été construits aux XIXe et XXe siècles par l'armée suisse sur le territoire de la bourgeoisie. Ainsi les fortins sous le Vorbourg qui protégeaient la route des gorges sont encore en état. Sur les crêtes de nombreux trous de mitrailleuses sont apparents. A Gentil-Pran, des abris sous-terrains furent construits après entente avec la Bourgeoisie. Deux poudrières inutilisées se dressaient au bord du chemin de la Görtsch et au Bambois. L'ancienne poudrière de la Görtsch a été rachetée par la Bourgeoisie et transformée en cabane forestière : la Cabane forestière "La Chouette". L'ancienne poudrière du Bambois est utilisée comme dépôt de matériel, en attendant un autre usage éventuel. L'ancien site du stand de tir est également sur le territoire de la Bourgeoisie.